Au Québec, les jeux vidéo ne sont plus l’affaire d’une minorité de jeunes dans leur sous-sol. Le plus récent rapport Le pouvoir du jeu 2025, publié par l’Association canadienne du logiciel de divertissement, dresse un portrait clair : le jeu est un phénomène intergénérationnel, féminin, mobile, et profondément humain.
Le visage du joueur québécois d’aujourd’hui est diversifié. 53 % des joueurs sont des femmes et l’âge moyen est de 41 ans. Les tranches d’âge de 25 à 44 ans dominent avec 46 % des joueurs, suivies de près par les 45 à 64 ans. Même les 65 ans et plus y trouvent leur compte.
Le téléphone intelligent s’impose comme l’appareil préféré de 58 % des joueurs, loin devant les consoles (21 %), les ordinateurs (19 %) et la réalité virtuelle (2 %). L’accessibilité du jeu est ainsi à portée de main, dans tous les sens du terme.

Mais derrière les chiffres se cachent des réalités profondes. 65 % des joueurs disent que le jeu les aide à se sentir moins stressés, 70 % déclarent qu’il contribue à leur bonheur, et 60 % affirment qu’il les a soutenus pendant des moments difficiles. Le jeu agit ici comme un outil de résilience mentale.
Les liens humains sont aussi au cœur de cette pratique. 59 % des joueurs québécois jouent en ligne avec d’autres au moins une fois par mois et 49 % le font en personne. Pour plusieurs, c’est un moyen de rester connectés avec leurs proches. Même la relation parent-enfant en bénéficie, selon 37 % des répondants.
Les compétences développées grâce au jeu sont nombreuses. Fonctions cognitives, résolution de problèmes, créativité : les bienfaits sont tangibles. Pour 54 % des joueurs, c’est même un passe-temps qu’ils n’auraient pas pu se permettre autrement.
Enfin, les genres de jeux les plus populaires au Québec reflètent une volonté de réfléchir et de s’amuser intelligemment. Les jeux de casse-tête arrivent en tête avec 46 %, suivis de l’action à 40 % et des jeux d’arcade à 36 %.
Le rapport est disponible ici